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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 21:54

Les avortements spontanés (appelés communément fausses couches) sont la cause la plus courante des complications intervenant durant la grossesse et entraînant la perte du bébé. Ces complications sont très différentes d’un point de vue physiologique et psychologique, selon qu’elles interviennent au début ou à la fin de la grossesse.

Certaines études font état d’un tiers des grossesses se terminant par une fausse couche, le plus souvent avant même que la femme ne se sache enceinte. La plupart de ces complications interviennent durant les trois premiers mois. Le risque est deux fois plus important si la femme a dépassé l’âge de 35 ans.


Les symptômes d’une fausse couche sont des saignements très faibles puis beaucoup plus importants, accompagnés de douleurs abdominales.


Mais attention : toutes les pertes de sang ne sont pas assimilables à des fausses couches. Il est en effet possible qu’une femme perde un peu de sang aux dates correspondant à ses périodes de règles et ce, durant les deux ou trois premiers mois de grossesse.

Néanmoins, toute perte de sang durant la grossesse doit être signalée à votre médecin. Par un examen et/ou une analyse de sang et une échographie, lui seul sera capable de déterminer la cause de ces saignements. La période d’anxiété et d’incertitude quant aux résultats peut se prolonger quelques jours si une seconde échographie est nécessaire.

Une fois, l’avortement terminé, il faudra vérifier par une échographie si l’utérus contient encore une partie de l’oeuf. Si tel est le cas, une aspiration (curetage) sous anesthésie sera nécessaire. Elle se pratique en hôpital de jour et vous pourrez rentrer chez vous le soir.


Encore sous le choc, vous vous interrogez sur les causes et sur les moyens d’éviter une nouvelle fausse couche.


Sachez que plus de la moitié de ces avortements spontanés ont pour origine une malformation chromosomique. Au moment de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, il peut y avoir une anomalie dans la transmission des informations génétiques contenues dans le spermatozoïde et l’ovule. Dans ce cas, l’oeuf ainsi formé s’avère non viable, incapable de se développer. La plupart du temps, une nouvelle fausse couche de ce type n’est pas à craindre, sauf si les anomalies chromosomiques sont héréditaires chez l’un des partenaires.

Après une fausse couche


Après une telle expérience, il est fréquent de sombrer dans des moments de dépression dont la durée varie selon chaque femme. Comme pour l’accouchement, cet état peut en partie s’expliquer par le bouleversement hormonal occasionné par cet avortement involontaire.


L’impact psychologique varie également selon la sensibilité de chacune, éventuellement ses croyances religieuses et sa culture, et l’état d’avancement de la grossesse lors de l’interruption. Espoir brisé, attente déçue, maternité et féminité mises en question, inquiétudes quant à l’avenir… C’est avec ces sentiments que se débat la femme.


Face au médecin qui pourrait avoir tendance à banaliser l’événement, la femme ressent très souvent une profonde tristesse et le besoin de parler de cette terrible expérience. Elle peut parfois même aller jusqu’à éprouver un sentiment de culpabilité qui, s’il n’est pas bien exploré, peut nuire à la relation de couple. La présence du père est donc très importante.


Pour l’aider à surmonter cette épreuve et le deuil de cet enfant perdu, l’entourage devra faire preuve de compréhension et d’attention, se montrer à l’écoute de la femme en clarifiant ce qui n’a pu être la cause de cette perte de manière à endiguer ce sentiment de culpabilité, sans la presser outre mesure d’oublier ses sentiments de profonde tristesse.


Certains services hospitaliers proposent des consultations avec un psychologue afin d’aider la femme à surmonter l’événement avant de reprendre pied pour une prochaine grossesse. Surmonter l’événement suppose de "faire le deuil" de l’enfant attendu et perdu, ce qui réclame parfois du temps et toujours une grande attention de l’entourage.


Une fausse couche, si difficile soit-elle à vivre, n’est, la plupart du temps, qu’un accident de parcours. Vous pourrez à nouveau concevoir un enfant un à six mois plus tard, selon les conseils de votre médecin.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 21:02

R.A.I.

Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires


Conditions de prélèvement

 


Prélèvement de sang veineux (en général au pli du coude) ; le tube peut contenir un anticoagulant.

Il n'est pas indispensable d'être à jeun.

L'identité correcte du patient, ainsi que sa date de naissance, doivent impérativement être notés.

 

Intérêt du test


La recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires (RAI) consiste à mettre en évidence et à identifier la présence d'anticorps dirigés contre des antigènes présents sur les globules rouges du patient. La présence de ces anticorps, provenant de transfusions antérieures, de grossesses antérieures, ou d'une auto-immunisation (dérèglement du système immunitaire), peut provoquer lors de transfusions de produits sanguins une inefficacité de la transfusion (destruction des globules rouges) pouvant avoir des conséquences cliniques graves (choc transfusionnel). Ce test est donc indispensable pour la sécurité immunologique des transfusions.

Chez une femme enceinte, la présence de ce type d'anticorps peut provoquer, en cas d'incompatibilité foeto-maternelle, une maladie hémolytique du nouveau-né. La recherche sera faite systématiquement chez les femmes enceintes Rhésus négatif.


Résultats


La recherche est effectuée avec différentes techniques pour essayer de mettre en évidence le plus grand nombre possible d'anticorps différents.

 


Recherche négative : A priori pas de risque immunologique transfusionnel


Recherche positive : le risque de problème transfusionnel sera fonction de la concentration en anticorps, du type d'anticorps (certains sont peu dangereux ou peu actifs à 37°C). En cas de risque notable, les transfusions seront faites uniquement avec du sang dit "phénotypé".


PROTEINURIE & GLYCOSURIE

Cet examen est obligatoire tous les mois pendant l’ensemble de la grossesse. Il se pratique au laboratoire de biologie médicale et permet de déterminer :


  • La glycosurie : recherche de glucose dans les urines qui peut être un signe de troubles du métabolisme du sucre comme le diabète gestationnel

  • La protéinurie (albuminurie) : recherche de   protéines dans les urines qui peut être un signe d’hypertension, d’anomalies rénales, d’infection urinaire...

 

Une anomalie révélée par ces examens peut nécessiter des explorations supplémentaires.





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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 15:21

Voici le prochain protocole que je vais suivre pour notre FIV 5.

Après avoir eu aux 4 premières un protocole long

Les protocoles longs
:

Ce sont encore les plus utilisés.

Le principe consiste à bloquer les ovaires avec un agoniste puis à stimuler l'ovulation en apportant de la FSH directement.

Dans ce protocole, on commence toujours par bloquer l'ovulation, puis on attend de 2 à 3 semaines avant de stimuler l'ovulation.

Le démarrage du traitement peut se faire au 20 ème jour du cycle ou au premier jour.

Le blocage peut se faire par une seule injection qui sera efficace pour plus de un mois (Décapeptyl 3 mg, Enantone 3,75 mg) ou par des injections journalières (Décapeptyl 0,1 mg ou Lucrin).

Avant de démarrer les injections de FSH, on peut éventuellement vérifier que le traitement est efficace par une échographie et un dosage d'hormone.

Au-delà, les injections de Purégon ou de Gonal-F sont faites tous les jours jusqu'au déclenchement de l'ovulation.


De ce fait, le traitement lors d'un protocole long dure de 30 à 45 jours.

Aujourd'hui nous essayons un protocole court antagoniste.

Avant de commencer ce protocole, la prise de pilule sera nécessaire pour un cycle avant le démarrage du traitement.

Quelques éléments sur ce protocole.

Les protocoles avec antagonistes :

Ce sont de nouveaux protocoles.

Le principe consiste à stimuler l'ovulation en apportant de la FSH puis à bloquer l'ovulation avec un antagoniste à partir du 6 ou 8 éme jour.

Dans ce protocole, on commence par les injections de Puregon ou de Gonal-F qui seront faites tous les jours jusqu'au déclenchement de l'ovulation.

Le blocage de l'ovulation commence vers le 6 ou 8 éme jour soit par des injections journalières de Cetrotide 0,25 mg  ou de Orgalutran 0,25 mg soit par une injection tous les 4 jours de Cetrotide 3 mg qui seront poursuivies jusqu'au déclenchement de l'ovulation.

La durée du traitement lors d'un protocole avec antagonistes est de 10 à 15 jours.

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 14:33

Ma réserve ovarienne étant presque épuisée, voici un petit point sur le sujet...


EVALUATION DE LA RESERVE OVARIENNE

En dehors de tout autre problème pathologique, La réserve ovarienne est un facteur qui dépend d’abord de l’âge de la patiente. Le taux de succès sera effectivement plus élevé si la patiente est âgée de moins de 35 ans. Ses chances de succès diminueront ensuite progressivement au cours du temps jusqu’à l’âge de 40- 41 ans. Les grossesses sont beaucoup plus rares entre 41 et 43 ans, âge légal de l’arrêt des tentatives, en France.

La réserve ovarienne peut être évaluée par échographie en fin de cycle (follicules antraux) dont le nombre doit être suffisant pour tenter une stimulation ovarienne : 4 à 6 follicules antraux sur chaque ovaire, chez une femme de moins de 35 ans, peut d’aboutir à une ponction ovocytaire de l’ordre de 8 à 10 ovocytes matures, en métaphase II.

Toutefois, chez les femmes plus âgées, un nombre de follicules  antraux plus faible pourra aussi autoriser une tentative d’AMP dans certaines conditions. 

Les marqueurs sériques de la réserve ovarienne.

 

Il est possible de se faire une idée du statut ovarien par le dosage de marqueurs sanguins :Ces examens sont généralement effectués au troisième jour du cycle pour une femme réglée.

 

Ils sont par ordre d’intérêt :

 

L’AMH  ou « hormone antimüllerieenne »

La FSH ou « Follicle stimulating Hormone » (+ LH en cas de suspicion d’OPK)

L’Estradiol ou « E2 »(la Prolactine, en cas de besoin)


L’AMH  ou hormone antimüllerieenne

 

Chez la femme l'AMH est produite par les cellules folliculaires de la granulosa.

Plusieurs études ont démontré une corrélation entre sa synthèse et le développement folliculaire au cours d'un cycle.

 

On peut considérer aujourd’hui que le niveau d'AMH chez les femmes devant subir une tentative d’ AMP représentent un facteur prédictif de succès en AMP. En effet, son taux sanguin est  corrélé  avec le nombre de follicules antraux détectés à l'échographie et l'âge de la patiente, mais pas avec les taux de FSH (ou d'inhibine B).

 

On considère qu’un taux normal est supérieur à 2,5 ng/ml. En 2003 une étude utilisant la méthode de :« Categorical regression with optimal scaling » avait montré une valeur seuil de 1,08 ng/ml au dessous de laquelle aucune grossesse n'était observée.

 

La FSH

 

Contrairement à l’AMH, la FSH, qui doit être impérativement dosée au 3eme jour du cycle, est un facteur plus fluctuant qui doit être interpréter en fonction de l’âge.

 

Les valeurs normales au troisième jour du cycle varient entre 3 et 6,5 UI / l., les valeurs sup. à 9,5 sont à interpréter avec attention car la valeur de la FSH plasmatique dépend beaucoup de la valeur de l’estradiolémie. 

 

Toutefois l’association d’un taux de FSH élevé avec un taux d’AMH faible reste une contrindication à la tentative d’AMP. 

 

L’ESTRADIOL

 

En début de cycle doit normalement être intérieur à 50 ng/ml.

 

Son taux témoigne de la qualité de la sécrétion ovarienne. Trop élevé ou trop faible il devra être interprété en fonction des autres paramètres biologiques et cliniques.


La PROGESTERONE  ng/ml


C'est une des principales hormones stéroïdiennes. Sa synthèse a lieu à partir de la pregnénolone et du cholestérol dans le corps jaune fonctionnel pendant la période post ovulatoire du cycle menstruel, par le corps jaune gravidique au cours de la grossesse jusqu'à la 12° semaine de grossesse puis par le placenta.


Cette hormone agit en préparant la nidation. Les taux plasmatiques sont faibles pendant la phase folliculaire (origine surtout surrénalienne de cette sécrétion pendant cette phase) puis ceux-ci augmentent après l'ovulation.

 

 

Analyses médicales et fertilité : valeurs normales usuelles - femmes


 

ANALYSES                                                                           VALEURS NORMALES      VALEURS NORMALES (SI)

 

FSH                                phase folliculaire (J1 à J7)                2 - 10 mUI/ml

FSH                                phase folliculaire (J7 à J14)              2 - 8 mUI/ml

FSH                                pic pré-ovulatoire                                7 - 18 mUI/ml

FSH                                phase lutéale                                       1,5 - 7 mUI/ml

 

LH                                   phase folliculaire (J1 à J7)                2 - 9 mUI/ml

LH                                   phase folliculaire (J7 à J14)              2 - 9 mUI/ml

LH                                   pic pré-ovulatoire                                18 - 60 mUI/ml

LH                                   phase lutéale                                       1 - 10 mUI/ml

 

ESTRADIOL                  phase folliculaire (J1 à J7)                20 - 94 pg/ml              73,4 - 345 pmol/l

ESTRADIOL                  phase folliculaire (J7 à J14)              57 - 250 pg/ml            209 - 917 pmol/l

ESTRADIOL                  pic pré-ovulatoire                                100 - 420 pg/ml           367 - 1541 pmol/

ESTRADIOL                  phase lutéale                                       60 - 230 pg/ml            220 - 844 pmol/l

 

PROGESTERONE       phase folliculaire (J1 à J7)                0,3 - 0,8 ng/ml            0,95 - 2,5 nmol/l

PROGESTERONE       phase folliculaire (J7 à J14)              0,3 - 1,5 ng/ml            0,95 - 4,77 nmol/l

PROGESTERONE       pic pré-ovulatoire                                0,4 - 2,8 ng/ml            1,27 - 8,9 nmol/l

PROGESTERONE       phase lutéale                                       5,0 - 25 ng/ml             15,9 - 79,5 nmol/l

 

TESTOSTERONE                                                                        0,10 - 0,75 ng/ml           34,6 - 260 nmol/l

 





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